Coups de coeur

O.V.N.I (Objet Visiblement N' Indispensable)

Mais qu’est-ce qu’un O.V.N.I dans « mon » jargon qui n’engage que moi…

C’est un Objet Visiblement N’ Indispensable ! Vous vous dites : cela ne veut rien dire. Et vous avez raison, mais ceux qui me connaissent le savent que je ne sais ni écrire ni parler correctement. Alors avec le temps, je m’approprie des choses qui ne veulent rien dire. Donc, d’après le Dico-Selon-Moi, un O.V.N.I est plus qu’un livre : c’est un objet, c’est une chose étrange mais magnifique et indispensable pour toutes les personnes ayant bon goût ( encore une fois selon moi).

Magnitude 9 (image pour le Japon) :

Les éditions CFSL ink nous livre un recueil d’illustrations en hommage au Japon. Suite à la catastrophe du 11 mars 2011, un grand nombre d’auteurs, à leur manière, ont rendu hommage aux victimes. Si les chanteurs prennent le micro, les dessinateurs prennent leur stylo et leur peinture. Et la suprise fut au rendez-vous puisque de nombreux auteurs, connus ou non, ont posté sur un site leur vision de ce drame. Plus que de simples dessins, un message d’espoir. Ce livre recueille donc une partie de ces nombreuses illustrations. Riche en styles, chaque illustration est une merveille à contempler. Que ce soit par des héros tels que Goldorak, Astro… ou l’achitecture , la vague, les dragons, les samourais ou simplement par un rond rouge,  chaque artiste nous livre sa vision du Japon.

Un must pour tous les amateurs de bel objet.

 

Victoire :

Voilà un O.V.N.I parfait, tantôt un BD tantôt une encyclopédie et tantôt un recueil d’illustrations de propagande. Entrer dans cette univers Steampunk auw cotés de Lord Cockswain. Notre homme ne se sépare jamais de sa pipe, pas même lorsqu’il va dans l’espace. Amis explorateurs, exploratrices, n’attendez plus, partez à la conquête d’autres planètes, tuez des extra-terrestres à tous va et n’oubliez pas de lire le mode d’emploi de votre pisto-laser avant usage, si ce dernier ressemble aux armes des monstres verts de « Mars Attack ».

Vous l’aurez compris, déjanté, farfelu mais bigrement bien

 

Icons de Jim Lee :

Si aujourd’hui le nom de Jim Lee parle à tous les bons lecteurs de comics, sachez que l’auteur avait commencé une carrière beaucoup plus sérieuse en tant que médecin. Heureusement pour vous et pour moi, il a sombré du côté obscur pour notre plus grand plaisir. Dans cette énorme bouquin, vous retrouverez tout le travail de l’artiste sur Batman, Superman, DC et Wildstorm. Croquis et illustrations pleine page sont au rendez-vous.

Aujourd’hui Jim Lee fait son grand retour avec Justice League #1 chez DC en VO, mais il fut l’illustrateur du Batman Hush la plus grande des saga Batman (hors univers alternatif comme Dark Knight return de Miller) et de Superman for Tomorow. Vous trouverez également son travail pour Wildstorm dont il est la papa. Un bien bel hommage à ce super « cover artist ».

Pour conclure, si vous aimez le comics et surtout Superman et Batman, il vous le faut absolument !

 

 

 

Eros et Oniros

Trois titres (parmi tant d’autres) ont ces dernières semaines étanché ma soif de calme et de volupté : une réédition, un diptyque et un « one shot ».

A tout seigneur, tout honneur, c’est « Le Cahier Bleu » qui ouvre le bal. Dans mon panthéon personnel d’auteurs de bande dessinée, André Juillard tient une place privilégiée. Classicisme du trait, élégance de ses personnages féminins, finesse de ses décors, retenue dans ses couleurs,… tout concourt à me séduire. En 1993, après les « 7 vies de l’Epervier« , André Juillard s’affranchit de tout scénariste pour s’incarner en auteur « complet ». Sa première tentative est une réussite : « Le Cahier Bleu » paru dans le défunt magazine (A suivre) s’inscrit pour longtemps dans les albums must have.

A cause d’une panne du métro parisien dans sa portion aérienne, Louise, jeune femme indépendante au caractère bien trempé va faire la rencontre d’un homme fougueux et amoureux… puis d’un deuxième plus réservé mais tout aussi mordu. Ce triangle amoureux pourrait rapidement tomber dans le drame classique si l’apparition d’un mystérieux cahier bleu ne venait changer la donne. Romance, rebondissement, richesse, cette histoire vaut son pesant d’or. Dans cette réédition, a été accolée « Après la Pluie » qui n’est pas une suite directe -bien qu’on y retrouve des personnages communs-. Cette histoire, graphiquement toujours impeccable, connaît néanmoins quelques faiblesses sur son scénario. En effet, si la force du « Cahier Bleu » résidait dans son réalisme et sa vraisemblance, on a du mal à adhérer aux déboires des héros de  « Après la Pluie ». Enfin, près de 16 pages de croquis et documents enrichissent l’album (éd.Casterman). Faisant presque regretter de le posséder déjà.

Si la collection « Secrets » dirigée par Frank Giroud possède de nombreux tomes, certains se hissent au-dessus des autres et ce, largement. Après Samsara et L’Ecorché, voici que l’on peut à présent rajouter « L’Angélus », dessiné par Homs (éd.Dupuis). Dans cet album, Clovis, père de famille sans histoire, proche de l’apathie dont le mal-être est le lot quotidien voit son existence changer radicalement. Comment ? En se rendant au musée d’Orsay par hasard et découvrir L’Angelus de Millet. Totalement bouleversé, ce tableau va devenir une véritable obsession. A tel point que cela va ravager les repères habituels de son existence. Il va découvrir, non seulement que d’autres personnes ont connu une telle fascination (dont Dali), mais que cela fait écho à un drame familial bien personnel… Dans ce deuxième tome, les langues se délient enfin, les choix deviennent de plus en plus affirmés et la couleur est au rendez-vous. Une bien belle fin.

Pour finir, « Un Enchantement » de Christian Durieux aux éditions Futuropolis appartient à cette illustre collection liée au musée du Louvre. De Crécy, Marc-Antoine Matthieu ou Yslaire avaient, entre autres, apporté leur contribution à ce cahier des charges simples : réaliser un album au thème et ton libres mais mettant en scène des œuvres du musée. Ici, un homme politique au faîte du pouvoir observe avec cynisme et tristesse les préparatifs de la fête que l’on organise pour lui. Las de l’hypocrisie et de la fatuité de ses convives, il s’éclipse avant le début. En errant dans les couloirs du Louvre, il découvre une jeune femme qui elle aussi a souhaité s’éloigner du brouhaha de la société et se redécouvrir. Tous les deux vont alors arpenter nocturnement les couloirs illustres et s’abandonner dans la contemplation d’œuvres éternelles… Poésie, onirisme, fantastique évanescent, tout est là pour que cet album vous procure ce qu’évoque son titre : un enchantement…

Tiens, voilà du manga, mon gars.

On ne sait plus où tourner la tête sans se dire, « tiens, je ne l’ai pas encore lu celui-ci » ou encore « il est arrivé quand celui-là ? ». Il nous faut donc sans arrêt, tourner dans le magasin, et tourner, et tourner, et tourner, et tourner, et tourner…et tourner. Donc, cette fois-ci, je tournais du côté du rayon manga et, outre les suites attendues par les lecteurs, voici quelques nouvelles séries qui débutent.

Bienvenue dans l’Afterschool Charisma de Kumiko Suekane publié par Ki-oon. C’est un départ assez classique lorsque l’on s’adresse à un public adolescent que les personnages soient eux-même des lycéens. Après l’auteur vous réserve toujours sa petite originalité, ces derniers temps, les écoles de magie ou celles qui accueillent vampires et autres lycanthropes sont assez nombreuses. Que nous révèle donc l’Afterschool Charisma?

Shiro Kamiya est le seul élève à ne pas être un clown ! Non, bien sûr, vous l’aurez deviné, il est le seul à ne pas être un clône, mais j’avoue que l’idée du clown m’aurait fait marrer (un exemple : imaginez Star-Wars la guerre des clowns, un nez rouge et quelques tartes à la crême, ça vous change un homme).

Back to the clônes, tous les autres élèves sont les copies de personnages célèbres de l’histoire de l’humanité (pour info, il n’y a ni Céline, ni Britney, ni Johnny, ni Sarkozi…). Ainsi se côtoient Mozart, Marie Curie, John F. Kennedy, Napoléon, Adolf …

Shiro, dont le père travaille au sein de l’école, est un peu chahuté du fait de sa non-célébrité, ce qui ne l’empêche pas de tisser des liens avec certains résidents. Tout comme le lecteur, il aimerait bien comprendre le pourquoi d’un tel programme scolaire, l’importance pour chacun de reprendre les travaux de leur prédécesseur (sachant qu’il y a Adolf, je me pose des questions sur la suite de l’histoire). Un clône ne pourrait-il pas se détourner de sa destinée ? Le clône de J.F.K. vient de se faire assassiner lors de son discours public pour son entrée en campagne électorale.

Je jouerai donc plus sur le côté atypique de l’histoire.

Losque l’on est l’héritier de la famille Twinnings (avec un T comme Thé), on est inscrit dans les plus prestigieuses écoles et on est tenu d’avoir les résultats les plus brillants. Jusqu’ici William, le héros de Devils & Realist, s’en tire pas trop mal, mais la veille des vacances, il apprend que les frais de scolarité n’ont pas été réglés et lorsqu’il se rend chez lui, il ne peut que découvrir l’amère vérité :  il est ruiné.

Ah, le brave majordome, plus fidèle que Lassie, contrairement aux autres domestiques, lui, reste auprès de son maître. En tentant de découvrir s’il n’y aurait pas un petit trésor (rien qu’un petit, pas grand chose quoi) caché quelque part dans la maison, William va rencontrer un démon qui lui révèlera qu’il détient un pouvoir pas si exeptionnel que ça en soi, mais qui risque de lui amener un paquet de probléme…

Il s’agit du pouvoir de nommer le successeur de Lucifer, le temps que celui-ci hiberne afin de prolonger sa vie. Pendant ce temps, les seigneurs des différents cercles de l’enfer se battent pour obtenir le siège libre, et seule la parole de cet humain fait force de loi. Découvrez pourquoi cette famille détient ce pouvoir, et comment va se dérouler l’année scolaire pour William. Devils & realist de Atako Yukihiro et Madoka Takadono aux éditions Tonkam.

 

Civilization Blaster de Kyo Shirodaira, Arihide Sano et Ren Saizaki chez Kurokawa. Voici un bon premier tome, nous avons une histoire assez dense, plusieurs personnages et plein d’infos à se mettre sous la dent, plusieurs intrigues également mais qui évitent le côté surenchère.

Yoshino, jeune étudiant est sans nouvelles de son meilleur ami Mahiro. Celui-ci s’est lancé à la recherche de celui qui a tué ses parents et sa soeur. Pour arriver à ses fins, il bénéficie de l’aide d’une sorcière, Hakaze, qui a été exilée par ses pairs sur une île la privant de ses pouvoirs, en tout cas suffisament pour qu’elle ne puisse s’échapper. Grâce à une bouteille lancée en mer et un peu de subtilité, elle a réussi a passer un pacte avec Mahiro : il l’aide à s’échapper, elle l’aide à se venger.

Les liens entre les deux amis sont plus forts qu’ils n’y pensent, et ils vont être amené à combattre l’un à côté de l’autre. S’ils ne sont pas sorciers comme leurs adversaires, ils ont toute fois à leur disposition des objets magiques que la sorcière a cachés un peu partout dans le monde, mais ceux-ci n’ont qu’un usage limité. Encore un combat entre le bien et le mal, mais plutôt bien ficelé.

 Pour tous ceux qui sont amateurs de films ou mangas tels Battle Royal, Ring, Saw… on avait eu droit à Doubt qui reprend l’idée du jeu : plusieurs personnes sont dans un huis-clos, les victimes se succèdent et l’assassin est parmi eux. A chacun de faire le ménage en son âme et conscience, mais c’est par le vote que toute décision est prise. Doubt est une série en 4 tomes et voici Judge, une nouvelle histoire mais sans lien avec la première, tout comme Battle Royal et Blitz Royal sont des suites sans lien direct.

Deux séries de genre, plein de rebondissements, les victimes qui n’en sont pas, les vivans sont morts et les morts sont vivants, mais heureusement pas de zombies à l’horizon.

Yoshiki Tonogai chez Ki-oon.

 

 

Et un mot pour finir avec le tome 30 de Gantz chez Tonkam par Hiroya Oku. La sortie de l’adaptation en film en DVD remet en avant cette série complètement barrée pour un public complètement perverti. Science fiction, baston, sexe, violence plus un scénario des plus invraissemblables que vous ayez lu, car tout comme Lynch, l’auteur écrit son histoire au fur et à mesure de la publication.

 

Love is in the air guitare

 

La sortie la plus désopilante de cette rentrée. Pour tous ceux qui ont envie de se marrer : drôle, frais, émouvant et tellement rock and roll

Paul, un jeune looser à la vie sentimentale désastreuse va voir son avenir changer quand Ernest, un vieux hippie qu’il a rencontré dans un bar, va lui proposer d’apprendre à jouer de la guitare. Mais pas de la guitare classique, de la air-guitare….

Vous allez me dire: « mais qu’est ce que le air-guitare ????????? »

L’art de jouer de la guitare sans guitare.

 Selon l’auteur, c’est Jimmy Hendrix lui même qui aurait inventé le concept en brûlant sa guitare sur scène. Plus qu’une passion, l’air-guitare est un art de vivre, une manière de penser…Notre jeune héros va l’apprendre en rentrant dans la air-family. Puis il prendra la route pour les championnats du monde de air guitare. Au programme de cet album: amour, humour et rock’n roll.

Les auteurs rendent un brillant hommage au rock des années 60 et la philosophie de Hendrix.

Le petit plus qui change tout : pour tout album acheter, une air-guitare offerte avec un mode d’emploi, alors n’hésitez plus…

Une info pour les sceptiques, quand voit-on une air guitare ? Quand elle est sale… C’est pourquoi tous les bons joueurs la range avec précaution dans un étui.

Ca’y’est! on est en plein dedans…

Les vagues de nouveautés viennent s’écraser sur la librairie, la tempête est là, les embruns nous fouettent le visage et nos yeux sont rouges de fatigue à force de lire pour nous maintenir éveillés, il ne faudrait pas relâcher notre attention. Malheur si jamais une cargaison de nouveautés sombrait dans l’oubli avant même son arrivée en librairie. Certains passagers ont déjà débarqué et se sont installés à la mystérieuse auberge nantaise: je vous avais parlé des « Orphelins » de Cyril KNITTEL, soyez rassurés, leur papa viendra les chercher à la librairie et accessoirement dédicacer son album, le 22 octobre, merci Cyril.

Apparement, les flots ne les ont pas dérangés, voici le retour de « Vacances de Jésus et Bouddha », Hikaru NAKAMURA nous envoie ses voeux de fin d’année, si riche en évènements dédiés à nos deux amis, toujours aussi désopilants. La première histoire: c’est Noël, et Bouddha met tout en oeuvre pour que Jésus ne se rappelle pas que c’est son anniversaire, il essaie de le focaliser sur le Père Noël afin de lui préparer une surprise.

En voilà un qui devait aider à la stabilité du navire, un poids lourd pareil, Jiro TANIGUCHI, ou plutôt son personnage principal Bunshichi TANBA (un beau bébé de 1.82m pour 98 kilos), Garôden, d’après l’oeuvre de Baku YUMEMAKURA, publié par Casterman dans la collection Sakka. Bunshichi est un peu un ouragan à lui tout seul, il parcourt le Japon et défie les hommes les plus forts qu’il rencontre, dans des combats clandestins. Il a tout de la force tranquille d’un roc face aux éléments, mais ce n’est qu’en apparence, sa peau témoigne déjà de ce qu’il a pu endurer, le jeune pickpocket qui souhaite devenir son disciple lui remémore un souvenir douloureux.

Comme il est doué pour les miracles, Jésus est doublement parmis nous, SCHULTHEISS marche sur les flots des nouveautés pour nous apporter la bonne parole contenue dans Daddy (je t’aime) aux éditions Glénat. Jésus est un SDF obèse qui se défonce à l’Héroïne affublé d’un nain responsable de biens des tourments il y à quelques dizaines d’années. Jésus refuse d’assumer une nouvelle fois le rôle de martyre pour le bénéfice de son père. Il se rebelle, comme tous les fils. Heureusement tous les pères ne punissent pas leur gamin en le privant de la vue. L’église elle-même verrait d’un mauvais oeil qu’il y ait un nouveau réseau de communication qui porte la voix de Dieu sur la terre, même si c’est son fils. La justice à la Jésus: les enfants d’abord ( les femmes, on verra après).

En cas de tempête, il est parfois bien normal de paniquer, mais il faut savoir faire preuve de maîtrise de soi, garder son calme et être capable d’Une rupture tranquille, tout comme Terreur Graphique chez Même pas mal. La sérénité que l’on peut lire sur le visage du personnage au premier plan de la couverture en dit long: si on prend la patience et le tact nécéssaire, même le pire carnage peut avoir des allures champêtres. Profitez bien de la traversée pour explorer de cabine en cabine, surprenez cette galerie de portraits dans leur intimité et comme tout un chacun, vous aussi vous direz: oui, moi aussi j’ai connu la même chose à la maison. Vu que je viens de vous parler de La rupture tranquille, je vous considère comme un public averti

Surgi de l’ombre, voici le retour d’un des maîtres du noir et blanc (comment ça, j’en fais des caisses ?), Marc-Antoine MATHIEU, qui nous vient pour 3 secondes, c’est un peu bref pour un passage en librairie mais à la lecture vous ne vous rendrez même pas compte que l’espace et le temps se tordent autour de vous. Comme toujours, l’auteur joue avec les procédés narratifs et demande au lecteur une attention des plus vives. Vous avez la possibilité d’aller consulter et explorer cette expérience sous un angle différent sur internet http://www.editions-delcourt.fr/3s , (un code d’accès est nécessaire pour le visualiser, disponible dans l’album).

5 autres titres qui s’en sortent pas mal également dans cette tourmente:

Un nouveau BLUTCH, chez Dargaud, Pour en finir avec le cinéma, un magnifique album, un très bel hommage: »Le cinéma est un filet à papillons pour attraper les petites filles ».

Une adaptation libre de Lorenzaccio d’A. de MUSSET par Régis PENET chez 12bis. C’est un one shot de plus de 80 pages, ce qui a permis à l’auteur de bien gérer sa narration, et pour le côté graphique c’est magnifique.

La femme de l’ogre de Etienne APPERT et Bernadette Appert collection clef des champs à La boîte à bulles, une histoire sans paroles portée par un noir un blanc captivant. De l’histoire du petit poucet, qui se soucie de la femme de l’ogre lorsqu’elle découvre le masscre de ses enfants, voici son histoire, le drame, la folie, la fuite, la tristesse. Bienvenue au pays des contes.

Yesterday, John Duval & les futurians par David BLOT & Jérémie ROYER chez ManoloSanctis. Premier tome d’une trilogie, amusant et enrichissant , cet album revisite l’histoire du rock&roll en suivant l’ascension du groupe plus célèbre que le Christ, celui qui a répondu les beattles s’est planté. Dans ce monde, John LENNON et Paul Mc CARTNEY ne sont pas les stars que l’on connait mais leurs tubes tournent sur les ondes, voici l’histoire du chanteur le plus célèbre de tous les temps: John DUVAL.

Le chevelu et moi-même avions eu un coup de coeur pour Catalyse, toujours chez ManoloSanctis, voici un autre ouvrage qui est tout aussi intéressant et surprenant. Je me permets de le comparer à du Nicolas de CRECY pour son style graphique. Joseph SAFFIEDDINE et Olivier BONHOMME nous offrent l’homme sans rêve sur un plateau.  l’histoire de Stan, et le plateau sur lequel on ne le sert,il le connait bien étant présentateurde télévision. Ce genre de jeune loup, qui avance la tête haute mais avec un couperêt juste au-dessus, au moindre relâchement: tu es as-been. Vraiment, l’ouvrage est bien écrit, les rebondissements gérer avec brio: super boulôt.

Voilà, c’est fini.