Science-Fiction, Anticipation, Fantastique…

massive couvHello everybody, je suis toujours heureux de vous faire découvrir de nouvelles choses surtout si elles m’ont apporté quelques satisfactions.

Tout d’abord, The Massive t1, Pacifique noir du trio Brian Wood, Kristian Donaldson et Garry Brown publié par Panini dans sa collection Fusion Comics. Cette fiction peut être considérée comme de l’anticipation étant donné qu’elle se base sur les bouleversements climatiques à venir, et va raconter l’histoire d’un groupe d’écologistes activistes dans la protection des océans faune et flore incluses.

massive extraitCallum Israel est le capitaine du Kapital, un navire du groupe Neuvième vague qui lutte contre toutes les dérives de chasses, de pollutions, d »exploitations que les gouvernements ou entreprises voire mêmes de particuliers peuvent commettre contre les océans. Il est accompagné par un équipage de volontaires issus de toutes les nationalités et convaincus du bien fondé de son action. L’organisation possède deux navires pour toutes leurs opérations, mais suite au bouleversement climatique, une succession de cataclysmes a fait que le Massive a disparu, et ce n’est qu’avec les rares échos radars qu’ils arrivent à capter que le Kapital et son équipage tentent de le retrouver. Leur tâche n’est pas de tout repos car les bouleversements sont également politiques, sociaux… Et c’est là l’un des intérêts de cette création, les auteurs ont su redéfinir la carte du monde ainsi que des forces en présence. Les Etats-Unis sont, par exemple privés de toute forme d’énergie, ce qui leur a fait perdre tout leur poids dans les rapports internationaux, des groupuscules situés au bord de l’Antarctique, au confins de l’Afrique ou dans des cités portuaires comme Hong-Kong ont su s’adapter et prendre une ascendance sur la réorganisation mondiale.

dmzAprès avoir écrit DMZ, l’histoire d’une nouvelle guerre civile Américaine (qui vient tout juste de finir d’être publiée en France chez Urban Comics), le scénariste Brian Wood rivalise de génie avec cette anticipation, si l’on suit un équipage dans un nouveau concept de l’ordre mondial, on s’intéresse également à l’équipe qui constitue le noyau décideur de l’organisation Neuvième vague. Chaque personnage révèle au fur et à mesure sa personnalité, des documents: le journal de bord du capitaine, des dossiers confidentiels, des articles publiés sur le Net… vont étoffer cette histoire qui vous permettra de rassasier votre curiosité.

La maison d’édition a rajouté une remarque intéressante sur la quatrième de couverture (le dos du bouquin): Quel est le rôle d’un écologiste quand la fin du monde a déjà eu lieu ? Je vous laisse méditer là-dessus.

amvamp couvAutre comics paru il y a peu, American Vampire Legacy t2, le réveil du monstre. Ce deuxième opus des histoires dérivées de la série mère de Scott Snyder (le scénariste) est dessinée cette fois par Dustin Nguyen, le précédent étant dessiné par Sean Murphy, cela avait attiré l’attention de plusieurs d’entre vous, Dustin est tout aussi talentueux mais pour ceux qui préfèrent Sean, rassurez-vous c’est lui qui dessinera le troisième tome.

Publiée initialement par Panini, c’est Urban Comics qui a pris le relai de sa parution en France et les premiers albums seront prochainement réédités à l’occasion de la sortie du troisième tome de la série principale, c’est à dire le 21 Juin.

amvamp extrait1Alors que les albums principaux se déroulaient aussi bien en plein Far-West ou bien en pleine expansion d’Hollywood, la série Legacy s’intéresse à un groupe que l’on peut comparer à celui du B.P.R.D. dans l’univers d’Hellboy, ou également à Saya dans Blood the last Vampyre, une vampire qui chasse ses congénères  pour une organisation humaine. Les histoires se déroulent au moment de la seconde guerre mondiale ou dans les années qui suivent et dans l’histoire qui vient de paraître, on aborde Le personnage le plus emblématique du monde vampirique.

Une série que je conseille pour les amateurs de frissons qui se laisse lire agréablement au beau milieu de la nuit, lorsque le moindre bruit prend une importance démesuré quand toute votre attention est sollicitée.

opus couvConnaissez-vous feu Satoshi Kon ? Si ce n’est pas le cas voici une occasion d’y remédier, en livre en tout cas, mais je vais également vous parler de ses films.

p)erfect blueUne des premières œuvres de Satoshi Kon que nous avons pu découvrir en France, c’est Perfect Blue, une œuvre qui inspira David Lynch, un thriller qui vous fait perdre pied au fur et que l’histoire progresse. Nous suivons une jeune chanteuse d’un groupe de girls band qui vient de décider de mettre un terme à sa carrière afin de se tourner vers le cinéma, on va donc suivre le personnage principal, entourée de ses deux managers, l’homme qui essaye de lui trouver des contrats intéressants et la femme qui regrette ce changement de carrière. L’histoire basculera petit à petit en suivant le blog qui lui est dédié où toute sa vie est relatée dans les détails les plus infimes, elle serait donc suivi par un « stalker », un de ces groupies envahissant voire violent, point trop de détails pour vous laisser le plus d’angoisse possible.

Par la suite nous avions eu le droit à Millenium actress, cette fois c’est l’enquête de deux journalistes qui ont retrouvé la trace et l’exclusivité d’interviewer une actrice très âgée qui aurait traversé l’évolution du cinéma Japonais. Elle va raconter sa vie et son parcours professionnel, et là encore tout bascule: les deux journalistes se voient projeter au cœur même des films qu’elle évoque, perdant pieds avec la réalité.

millenium actressNous avons eu le droit de découvrir d’autres de ses œuvres et notamment ses collaborations avec Katsuhiro Otomo (Akira, Mother Sarah…), Mamoru Oshi (Ghost in the Shell, Avalon, Sky Crawlers…) avec Tokyo godfathers, Memories

Les éditions Imho nous réservent cette année plein de belles surprises, début 2013 nous avons eu le droit à une des plus complètes biographie consacrée à Mamoru Oshi, ce mois-ci paraît la première partie de Opus de Satoshi Kon et… au mois d’Octobre sortira Seraphim, une collaboration des deux auteurs dont je ne manquerai pas de vous pondre un nouvel article.

seraphimpourquoi vous avoir présenté ses deux films avant de vous parler d’Opus ?

Dans cette histoire, Satoshi Kon reprend plus ou moins le même procédé, c’est à dire la projection du personnage principal dans l’œuvre elle même. Je dois avouer que lorsque j’ai commencé à lire ce manga, je me suis demandé quelques secondes si l’éditeur n’avait pas commis une erreur: il ne m’est jamais arrivé auparavant de commencer une nouvelle histoire avec un résumé des épisodes précédents… qui n’existent pas. Mais très vite (au bout de 5/6 pages, on comprend que l’on parcourt la nouvelle histoire que Chikara Nagai, mangaka de profession, est en train d’écrire. Comme c’est souvent le cas au Japon, son éditeur fait le pied de grue dans son atelier afin de pouvoir boucler l’édition hebdomadaire et se tient informé de l’évolution de l’histoire et des personnages. Si tous les deux sont satisfaits des évènements à venir, il ne va pas en être de même pour l’un des personnages du manga en question et il va accéder au monde réel et voler le dernière planche qui le met en scène. L’auteur ne se laissant pas faire se voit projeté dans l’univers qu’il a créé et pense que son imagination lui joue des tours tellement il est fatigué d’essayer de tenir ses délais de bouclage.

Vous l’aurez certainement compris, j’ai adoré !!!!!!!

A bientôt, le grand libraire

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