gangs, brigades, équipes et autres crews.

Georges Brassens disait que le pluriel ne valait rien à l’homme, mais dans certains cas, il est plutôt salvateur de ne pas se retrouver tout seul.

Ce sont des histoires de teams, de bandes (organisées ou non), mais celles-ci ne manqueront pas de vous surprendre. vous avez déjà été réveillés au beau milieu de la nuit par des miaulements de chats en train de s’affronter, en vous disant que, peut-être c’était insupportable, mais que vous n’iriez pas vous interposer entre-eux de peur d’y perdre certainement un bras: Street fighting Cat. Mais si c’était le cas, alors vous feriez appel aux Brigades immunitaires, les petites cellules de votre corps qui se battent incessamment pour vous garder sur pied. Et une fois remis de vos émotions pourquoi ne pas partir à l’aventure, à la rencontre de l’inconnu, mais le ventre plein, car il faut bien se nourrir: Gloutons & Dragons.

Street Fighting Cat de SP*Nakatema aux éditions Doki Doki

Qu’ils sont mignons les chatons, on leur donnerait le bon dieu sans confessions, quoique… A y regarder de plus près, si vous êtes assez discrets pour qu’ils ne vous remarquent pas, vous serez assez surpris de leur organisation. Ils sont constitués en bandes, ils se répartissent les territoires, et déroger à la règle entraîne de sévères conséquences: Hige en a fait les frais.

Torao & Hige sont 2 chats de gouttières, comme tout un chacun, ils ont des rêves, notamment celui de se hisser tout au sommet de la gloire et de la hiérarchie féline, dominer les autres, c’est aussi ne plus avoir à se soucier d’avoir un abris, de la nourriture, mais pour le moment ce n’est pas le cas.

Ils se font la promesse de changer tout ça, mais pour se faire, il va falloir conquérir les territoires, un serait déjà bien suffisant, mais ils veulent être les chefs de toute la ville. Il va falloir défier les leaders les uns après les autres, mais voilà, dès la première bataille, tout tombe à l’eau, leur plan ne se déroule pas comme ils le souhaitent, et Hige, plus peureux que jamais fuit et laisse son ami Torao aux pattes et aux griffes de leurs adversaires, il finira dans la rivière, et de là, le destin de Hige est scellé, il restera le Tocard, le Lâche, celui qui jamais ne sera accepté dans aucune des bandes existantes et sera sujet à toutes les brimades.

Hors, un jour, toujours habité par les remords, il va découvrir se qui se trame en ville: un nouveau venu chamboule tout, et sen prend à tous ceux qui se dresse sur son chemin pour devenir le maître de la ville.

C’est une bête, un chat énorme et que rien n’arrête, il remporte ses combats haut la main et Hige voit en Nobunaga (du nom du célèbre général) la clé de sa vengeance. Il va découvrir, en s’imposant aux côtés du nouveau venu, qui n’a pourtant pas l’envie de s’encombrer de ce looser, que Nobunaga, contrairement à tous les chats du quartier, est issu d’une maison. Un chat dorloté et choyé, qui n’avait aucun soucis du quotidien de tous ces chats des rues pour qui la vie est âpre, et qui a quitté son cocon pour conquérir tous les territoires et s’imposer par la force. Hige arrive toutefois à rester dans le giron de Nobunaga, car celui-ci ignorants quels sont ses futurs adversaires et quelle est la répartitions des territoires, a besoin d’un guide capable de le renseigner, voilà le duo improbable errant dans la ville, et les chats ne parlent déjà plus que de ça.

Street fighting Cat est une série en quatre tomes et les 2 premiers sont déjà parus.

Et voici la viiiie, la belle vie qui coule dans nos veines… Si vous n’avez pas reconnu l’air (oui, j’ai bien dit l’air car je le chantais en écrivant), ni les paroles, c’est le générique de Il était une fois la vie.

AAAHHHH, les séries « Il était une fois », comment apprendre en se divertissant, l’homme, l’espace, les inventeurs, les explorateurs, ET la vie. Le temps a beau passer, elles n’en restent néanmoins toujours cultes. 

Dans les nouveautés du moment, vient de paraître le deuxième volume des Brigades Humanitaires de Akane Shimizu, publié en France par Pika éditions.

Dans un cadre où notre corps humain ressemble à une grand usine à gaz, une société technologique qui fourmille d’un nombre incalculable d’habitants, où tous ont leur rôle a jouer. Point de prénom pour chacun, mais un nom qui correspond à sa fonction, et c’est en suivant Hématie (un(e) globule rouge) que nous allons parcourir le corps humain.

Chaque chapitre présente la diversité de ce qui compose notre métabolisme, leur rôle, leurs fonctions, de l’acheminement des bulles d’oxygène à la défense contre les virus et autres bactéries, une véritable documentation des plus complètes. Cependant ATTENTION ! le réalisme choisi par l’auteur implique parfois de la violence visuel, les globules blancs ressemblent à de véritables psychopathes, il ne faut pas oublier que ces anticorps sont là pour éradiquer tout intrus à notre corps; mais on oublie pas de rigoler, surtout lorsque l’on voit comment il décide d’illustrer le virus de la grippe: souvenez vous dans quel état vous vous êtes retrouvé la dernière fois que vous êtes tombé malade, tout comateux, vidé de toutes vos forces, et bien il la représente sous la forme d’une horde de zombie qui se balade dans notre organisme pour nous contaminer.

Et, pour finir, une histoire bien délirante comme je les aime. Cette semaine est sorti le deuxième tome de Gloutons & dragons, de Ryoko Kui aux éditions Casterman.

Le titre fait bien évidemment référence au jeu de rôle Donjons & Dragons, série cultissime, vous prenez une équipe d’aventuriers propres à l’héroic fantasy, constituée, d’un chevalier, d’un mage, d’un voleur… Elle est composée de différentes races, homme, nain, elfe… Vous les mettez dans un donjon, à la recherche d’un trésor, ou dans tous les cas, assortis d’une quête, un soupçon de monstres par-ci, par-là, laissez mijoter et dégustez le résultat.

Vous connaissez les ingrédients, mais vous ne savez pas encore si vous êtes en mesure de le digérer ? Et ben c’est là que réside l’histoire. Jusqu’à preuve du contraire, tous parmi vous, amis lecteurs, vous vous nourrissez, et vous avez même, peut-être un plat de prédilection. peut-être encore, vous êtes vous essayés à créer vos propres recettes, ou tester un ingrédient dont vous ignoreriez tout jusqu’à présent. L’histoire de l’humanité est ce qu’elle est, parce que depuis la nuit des temps, on a mangé ce qui nous tombait sous la main, des fois on s’en sortait bien, des fois on en mourrait, et parfois même, dans d’atroces souffrances. 

Notre équipe dans cette histoire vient de s’aventurer dans un donjon. En affrontant une créature monstrueuse, l’un d’entre-eux s’est sacrifié afin que les autres puissent être sauver et se retrouver comme par magie (ben non, pas « comme ») PAR MAGIE, à l’extérieur du donjon. Le chef d’équipe n’écoutant que son courage et sa responsabilité, il décide de repartir, seul, sauver son acolyte qui, pense-t’il, est encore vivant dans la panse de la bête. si les autres comprennent qu’il ne veut pas les mettre en péril, ils décident quand même de l’accompagner, on est une équipe soudée ou ne l’est pas.

Le « HIC », c’est que leurs réserves sont vides, et ils n’ont pas le temps si ils veulent réussir leur mission de sauvetage de retourner faire le plein. Une seule solution s’offre à eux, se nourrir sur place avec ce qu’ils trouveront, ou tueront, c’est selon. certaines créatures sont ragoûtantes, d’autres dégoûtantes, mais faut-il toujours se fier à l’apparence ? En chemin, ils vont rencontrer un nain qui erre depuis quelques temps dans les méandres du donjon, pour la simple et bonne raison qu’il souhaite justement découvrir et développer l’art culinaire de l’aventurier en milieu hostile. C’est drôle, c’est con, donc c’est bon. Bonne lecture.

 

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