De nouvelles suggestions de lectures estivales

Encore une sélection de romans pour votre été, si j’ai abordé l’Héroic-Fantasy humoristique avec Les annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, il existe son équivalent en Science-Fiction H2G2 le guide du voyageur galactique de Douglas Adams. Cette série de livres a été adaptée en épisodes radiophoniques, au cinéma. Nous restons dans l’humour déjanté britanique avec l’histoire de ce pauvre gars, bien ordinaire qui commence son histoire par un petit dejeuné dans sa cuisine et l’arrivée d’engins de chantier dans son jardin ne laisse présager rien de bon pour le reste de sa journée. Alors qu’il décide de faire un sitting devant chez-lui pour empêcher que sa maison ne soit rasée au profit d’un tracé d’autoroute, une vague connaissance vient le chercher pour prendre un, non trois derniers verres, car des instances extra-terrestres viennent de prendre la décision de faire disparaître notre bonne vieille planète terre. Son ami est en réalité un auto-stoppeur intergalagtique qui va l’entrainer dans une course folle à travers l’univers ce qui lui permettra entre-autre de connaître la réponse à la question ultime que tout le monde attend depuis quelques millions d’années. Il croisera en route un robot neurasténique et dépressif, un président à mulitple personnalités qui s »est fait la malle le jour de son investiture en volant le nec plus ultra des vaisseaux spatiaux, une race extra-terrestre très susceptible quant à la qualité de leur poésie qui tient pourtant de la pire torture qu’un esprit pas très sain est capable d’imaginer.

Des extra-terrestres toujours mais en Espagne cette fois avec Sans nouvelles de Gurb. de Edouardo Mendoza. Deux entités d’outre espace viennent d’attérir sur la péninsule ibérique, le capitaine envoi son second en exploration et ils restent en contact radiophonique. N’ayant pas d’apparence humaine, Gurb a bénéficié d’une métamorphose afin de passer plus discrètement parmis nous, c’est dans un panel d’images de notre civilisation qu’ils avaient reccueillis qu’il a choisi sa nouvelle apparence: Madonna; et lorsqu’il va être pris en stop son supérieur va perdre le contact, d’où le titre sans nouvelles de Gurb.

Après maintes hésitations, il va à son tour quitter le vaisseau à la recherche de Gurb et va causer bien des déboires à ceux qui croiseront son chemin car il faut bien l’avouer, leur étude n’a pas vraiment été très pointue dans l’étude de nos moeurs. Ce road trip vous amusera par sa stupidité et ses incongruités.

L’autre Dracula contre l’ordre noir de la Golden Dawn est la suite de l’autre Dracula de Tony Mark, si le deuxième revient sur les origines du célèbre comte, le premier opus regroupait les carnets de Jonathan Harker lors de sa séquestration dans les Carpates. Tout en respectant le style littéraire de Bram Stocker afin que l’on se prenne vraiment au jeu qu’il s’agisse de notes qui auraient été censurées lors de la publication de l’oeuvre originale, Tony Mark nous dévoile avec brio qu’elles ont été les occupations de ce pauvre clerc de notaire. On le savait un peu maladroit voir naïf lorsqu’il s’agit de séduire Mina, là pour le coup il va se faire déniaiser par le comte et tous ces beaux gitans ténèbreux qui le servent. C’est une parodie érotique qui démystifie le mythe du vampire plutôt classe et esthétique que l’on s’attend habituellement à trouver. Vous n’aborderez plus jamais l’oeuvre cultissime de la même manière et l’adaptation de Coppola restant dans les mémoires, vous aurez également le visage de Keanu Reeves dans ces positions (c’est le mot) scabreuses.

Vous avez le droit d’être de mauvaise humeur, mais prevenez les autres au Diable Vauvert de Céline Robinet, c’est un reccueil de plusieurs petites nouvelles qui vous étonneront de par leur sujets ou bien leur forme, véritable exercice stylistisque pour certaines ou bien l’auteur se lâche complètement, cet ovni vaut le détour pour toute la bonne humeur qu’il est capable de vous apporter. Un exemple de ce qui vous attend, une personne décide de se nourrir en ne se constituant des repas que d’une seule couleur, l’idée est donc de trouver des aliments correspondants à son choix du moment, mais une couleur a-t’elle sa propre saveur ? Dès lors, elle se met à manger de la couleur à même le tube et l’auteur joue sur la prononciation de son personnage qui essaye tant bien que mal d’avaler ce qu’elle a en bouche, pour vous donner une idée de ce que cela donne, bourrez-vous la bouche de chamallow ou de krissprolls, parlez à voix haute et essayez d’écrire ce que vous entendez en respectant cette nouvelle phonétique que vous venez de découvrir.

 

 

 

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