C'EST ENORME !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quand on nous annonce Blast tome 3 pour le 05 octobre, moij’dis: « c’est énorme ! »

Quand on nous annonce la venue de Neil Gaiman et de son accolyte Dave Mc Kean aux Utopiales, moi j’dis: « c’est énorme ! »

Quand on nous annonce également que Marc Antoine Mathieu sera également aux Utopiales, moi j’dis: »c’est énorme ! »

Quand on nous annonce la présence de Kevin O’Neill ( La ligue des gentlemen extraordinaires) aux Crayonantes, moi j’dis: « c’est énorme ! »

Maintenant que je vous ai appâté avec ces quelques annonces, si je vous propose pour ce mois-ci une sortie, Mind Game de Robin Nishi aux éditions Imho, qui m’apparait comme un ovni à ne pas râter, me suivrez vous ?

Excepté si vous venez d’une autre planète, vous connaissez les mangas maintenant, ils existent sous la forme papier, mais beaucoup sont déclinés sous la forme animée. La plupart des shonen (série pour les adolescents) se sont fait connaître grâce à leur déclinaison télévisuelle, ce qui les a aidé à se faire connaître avant même leur publication en france, pour exemple, Dragon Ball, Naruto, Full metal Alchemist. Mais il y a également des longs métrages qui ont marqué les esprits: Akira, Ghost in the shell…

Parfois certains sont déclinés sous différents supports, peut-être pour sensibiliser différents types de public, mais c’est également une façon pour les auteurs d’aborder de différents manières leur narration et du coup, vous ne retrouvez pas toujours la même histoire.

Amer béton, Blood the last vampire, Battle royale en sont de très bons exemples, notament pour ces deux derniers, car vous les retrouvez sous la forme de manga papier, de série animées, de films d’animations ou de films avec des acteurs, de romans voire de jeux vidéos et chacune de ces versions se justifient par leur originalité.

Pour l’heure, c’est Mind Game que je souhaite vous insciter à regarder, je ne remercierai jamais assez l’ami qui me l’a mis entre les mains la première fois. Ce film d’animation conjugant une diversité très large de réalisations et techniques d’animations différentes en fait déjà un phénomène en soit, les créateurs, Le studio 4°c, s’étaient déjà fait connaître par leur collaboration au projet Animatrix.

L’histoire comme la réalisation est complètement hallucinée et hallucinante, un jeune va croisé son ancien amour d’enfance à qui il n’a jamais réussi à avouer ses sentiments, et découvrir que celle-ci va se marier, ce qui lui fait parfois perdre les pédales. De son côté la jeune fille tient avec sa soeur la gargote que leur père a ouvert, mais celui-ci, un peu volage, a séduit la fiancée d’un yakuza, ce qui explique l’irruption de deux d’entre-eux dans le local. Les choses dégénérant légèrement, pour ne pas dire carrément, notre personnage principal ne va ni plus, ni moins, que se prendre une balle dans le *** et se retrouver face au créateur qui lui fait bien comprendre que pour lui, c’est game over.

Après les quelques moments d’incompréhension que vous pouvez deviner, il va gruger le grand patron et réussir à revenir sur terre, changeant l’histoire, mais sans pour autant écarter leur problèmes avec les yakuzas, ce qui les amènera à une course poursuite effrénée réservant au spectateur comme aux personnages toutes sortes de surprises. Donc le rendez-vous est donné pour ce mois-ci pour la version livre de ce bijou que je ne saurai que trop vous conseiller de découvrir également dans sa version animée commercialisée en france par Potempkin et que vous devriez pouvoir trouver facilement chez n’importe lequel des revendeurs de DVD.

Mes deux autres coups de coeur en mangas indépendants que je vous invite à découvrir en magasin sont: Tohu Bohu de Shin’ya Komatsu aux éditions Sarbacane, un recueil d’histoires courtes pleines de poésie et de sensibilité.

Et Les enfants de la mer de Daisuke Igarashi chez Sarbacane, une série avec déjà deux tomes de parus mais qui ne devrait excéder tois ou quatre volumes en tout. Une histoire également très onirique avec quelques paraboles sur nos problèmes d’écosystème sur fond de légendes associées à l’innocence enfantine et toute la beauté et la diversité que nous réserve les fonds marins. Bonne lecture à tous.

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.