Coups de coeur

Certaines pages s'ouvrent et d'autres se ferment…

Certaines pages s’ouvrent et d’autres se ferment…

Au programme des séries qui commencent et d’autres qui se terminent, les débuts d’années sont pauvre en grosses sorties BD. Mais nous ne manquons pas de nouveautés pour autant c’est l’occasion de se laisser tenter par de nouvelles séries ou pour  se lancer dans une série finie.

Commençons donc avec celles qui commencent:

Bond, James Bond et bien non Black, Jack Black : Jack Black est une légende dans le monde de l’espionnage  anglais. Bon nombre de personnes ayant survécues à une guerre ou à un conflit disent avoir vu un homme affronter des armées entières à la force de son courage. Mais le gouvernement nie avoir recours à une personne dans ce genre. Mais le gouvernement ne sait pas tout. Jack Black existe mais ce n’est pas un homme mais un nom de code qui se perpétue depuis des générations. Vous êtes vous jamais demandé d’où venaient les idées de Ian Flemming lorsqu’il écrivait James Bond, d’ailleurs James Bond, JB, Jack Black. C’est avec ces mots que notre nouveau Jack Black est engagé pour le poste… La suite: excellente histoire d’espionnage 100% action, 100% espionnage. Très efficace cette histoire est un peu comme un bon film pop-corn.

Masqué : Après les Brigades Chimériques aux éditions l’Atalante, Serge Lehman revient toujours avec le but de faire de vrais super héros « à la Française ». Dans cette histoire qui sera en 4 tomes, on découvre un homme qui revient du terrible conflit en Afghanistan, mais à son retour à Paris, la ville lumière qu’il connaissait a bien changé et un groupe d’Anarchistes occupe le quartier Montmartre avec comme icône un hologramme du « Fantôme » personnage de la littérature française du début XXeme. Ses aptitudes au combat vont vite le faire remarquer et lui offrir un nouveau destin… Les Anarchistes de cette histoire me font penser au mouvement des « Anonymous » qui ont repris le masque de V pour Vendetta. Alors les Français savent- ils faire des BD de super-héros ??? réponse en lisant cet album.

L’ours-lune : Sébastien Viozat le scénariste et Florent Bossart le dessinateur nous livrent un excellent western dans la collection 1800 de Soleil. Dans un fort un peu reclus où il ne se passe rien de bien palpitant, les soldats vont faire la découverte d’un capitaine qui a perdu connaissance à la suite d’une bataille. Le conflit avec les indiens semble être reparti de plus belle et ce mystérieux capitaine assez agressif semble cacher de nombreuses choses à ses sauveurs. Un bon western duquel se dégage l’esprit des chamans indiens. Le dessin de Florent Bossard nous fait rentrer dans l’histoire et la mise en couleur nous fait frissonner dans les décors d’hiver.

A l’ombre du convoi : A travers le regard de plusieurs personnages que le destin a lié malgré eux, nous vivons la montée du nazisme en Allemagne et la Shoah. Pas de doute le thème a déjà séduit bon nombre d’auteurs, mais cet album renouvelle notre curiosité pour cette période. Dans cet album, vous ne découvrirez pas la seconde guerre mondiale avec les gentils américains et les méchants allemands, mais une vision de l’intérieur de l’Allemagne avec la traque des Juifs et l’embrigadement des jeunes allemands dans le nazisme de gré ou de force. Loin de l’idéologie collective nous nous intéressons à des êtres humains qui ont chacun des raisons (défendables ou non) d’être où ils sont. Les auteurs nous livrent une succession de flashbacks, qui, petits bouts par petits bouts, nous dévoilent une intrigue palpitante. Un vrai coup de cœur à découvrir ou faire découvrir.

Les âmes nomades : On continue avec des récits qui parlent de choses graves. Il y a quelques temps, le nord de la France faisait face à une vague massive de clandestins venant d’Afrique et d’Euope de l’est, voulant rejoindre l’Angleterre. Hé bien notre histoire démarre dans ce contexte, avec Jules, un ancien cadre dans une entreprise pharmaceutique, il a tout plaqué le jour où il a ouvert les yeux sur les abus des grosses sociétés, et ce monde où l’on est sans cesse à courir après l’argent à tout prix. Depuis sa démission il vit reclus dans une vieille caravane, mais ce véritable génie va sortir de sa dépression pour venir en aide à un groupe de clandestins. Ancrer dans notre réalité, ce récit nous montre les abus et les absurdités de notre société.

Et voici des pages qui se ferment :

Destins : Le 14 et dernier tome de la grande saga de Frank Giroud, le papa de séries déjà mythiques comme : le Décalogue ou Quintett; nous livre une histoire étonnante. L’intrigue tourne autour d’Ellen, notre personnage principal, femme au caractère fort, et engagée dans le monde où elle vit. On la découvre d’abord jeune dans le premier album, alors à l’université elle va s’engager dans un groupe  de jeunes révolutionnaires qui veulent changer le monde. Mais entre les belles paroles et le passage à l’acte, la ligne de non-retour est vite franchie et notre héroïne va vite déraper… Elle se rendra compte très vite qu’elle a dépassé les limites et fuira en Angleterre où elle se construira une nouvelle vie et deviendra une femme qui lutte contre toute les misères du monde. Extrêmement médiatisée, elle deviendra le porte-parole des pauvres du monde, telle une soeur Emmanuelle.  A la fin du premier tome, l’affaire à laquelle elle a participée quand elle était étudiante resurgit et deux choix s’offrent à elle: aller se livrer aux autorités et perdre sa nouvelle vie ou se taire. Si ce début d’intrigue semble plus proche d’un policier tout le génie du scénariste arrive au second tome. Notre héroïne à deux choix et bien plus tôt que de choisir, pourquoi ne pas explorer les deux ??? Ainsi comme expliqué au dos des albums, vous pourrez choisir la version que vous souhaiterez. Chaque choix impliquant des conséquences… Néanmoins ce 14 et dernier tome clos l’histoire. Mais c’est là que l’impossible devient possible puisque dans cet album peut importe les différents choix que fera notre héroïne son Destin est écrit et ces choix la ramènent à la même conclusion mais  comment me direz vous?, et bien lisez..

Weëna : la saga fantastique de Corbeyran se termine après 8 albums. Et ils aura fallu au moins tous ces albums pour mettre en place ces multiples destins, du seigneur maudit au jeune berger devenu soldat dans une guerre qu’il ne comprend pas. Tout comme dans les grandes histoires d’héroic fantaisy, on retrouve de la magie, des guerres ancestrales des amours impossibles et des mariages arrangés. Si tout cela ne vous convient pas alors le dessin d’Alice Picard, vous fera changer d’avis tant elle impose un univers et un trait très doux qui n’enlèvent rien au caractère des personnages.

Que faisiez-vous ce jour-là à Pederson ?

Il fut une époque où Joe Straczynski était plus connu pour ces séries TV que pour ses comics, si, si. Bien que je n’ai jamais eu le courage d’aller jusqu’au bout (  » Tu as tort les dernières saisons sont les meilleures ! »), j’ai découvert l’univers de ce scénariste en visionnant la série, devenue culte, « Babylon V » (en VHS of course). Personnages fouillés, actions ancrées dans le réel, intrigue ciselée avec un maillage serrée, l’auteur avait fait ses gammes sur ce space-opera débridé. Et puis un jour, il s’est mis en tête de faire du comics !

Deux séries ont alors vu le jour, « Rising Stars » et « Midnight Nation« . Le succès de ces deux expériences lui a permis de mettre un pied dans le comics puis très rapidement un deuxième pied chez Marvel, avec le succès et la longévité que l’on sait.

Dans Rising Stars, JMS donne tout ce qu’il a à donner pour cette série, développant thèmes et intrigues comme s’il n’allait plus jamais avoir l’occasion de le faire, quitte à rendre tout ceci un peu pesant. Tout y passe : son attirance pour le mythe du super-héros, sa méfiance sur la main-mise de l’état sur l’individu, l’instrumentalisation de la religion,… Il se construit un univers cohérent en appliquant des principes qui avaient déjà fait leurs preuves. Un environnement fini (113 enfants à Pederson), la remise en cause du super-héros par son ancrage dans le réel, l’élimination volontaire de ces « spéciaux » (et là on lorgne un peu vers Watchmen), il réexploite aussi certaines idées exprimées dans Babylon V (par exemple l’usage de la télékinésie de petits objets à des fins d’assassinat)… Et cela en fait une série très efficace.

Alors, bien sûr, on peut reprocher à l’auteur d’avoir scindé celle-ci en deux grosses parties distinctes, la deuxième ayant – selon moi – moins d’originalité. Néanmoins, on a face à soi une oeuvre pensée de bout en bout avec ses grandes qualités et ses petits défauts. Défauts qui d’ailleurs pourraient être tout entiers résumés par la défaillance chronique des dessinateurs. Ils n’ont pas arrêté de se succéder pour des raisons diverses et variées !

Aujourd’hui, Delcourt nous propose en trois tomes l’intégralité de cette histoire, avec cette fin demeurée jusqu’ici inédite en France, les éditions Semic n’ayant eu l’occasion de la traduire.

Jetez-vous donc dans cette éclatante épopée !

 

Cowabunga les tortues ninja sont de retour…

Les Tortues ninja font leur grand retour en 2012 :

Si vous aussi, quand vous étiez jeune vous avez mangé des pizza à vous en faire vomir, pour être cool comme vos héros et que lorsqu’un bâton passait dans vos mains vous le faisiez tournoyer comme Donnatello, si vous n’avez jamais douté que la couleur bleu c’est Léonardo, le rouge Raphaël, l’orange Michaellangelo et le violet Donnatello et surtout si vous trouvez que les films des Tortues ninja et les dessins animés sont géniaux… Alors vous n’êtes absolument pas objectif et vous êtes un fan absolu des 4 mutants verts. Il ne me reste plus qu’à vous dire qu’un nouvel album est sorti pour que vous courriez en librairie pour l’avoir.

Mais sinon, laissez-moi vous présenter cette nouvelle série BD immanquable.

Nos quatre frères mangeurs de pizza et experts en arts martiaux reviennent en BD dans une toute nouvelle histoire avec de nouvelles origines. April O’neil n’est pas cette journaliste superficielle qui doit jouer à chaque aventure le rôle de la jeune fille en détresse, mais une scientifique. Bien avant de devenir un phénomène en dessin animé, les tortues ninja sont nées dans une BD. On retrouve d’ailleurs l’un des deux créateurs de la série aux commandes de ce remake, plus de 25 ans après leurs débuts. Dans cet album qui sert de mise en place, on découvre pourquoi Raphaël est un personnage solitaire empli de rage… On découvre également de nouvelles origines à Splinter, leur maître et père. On retrouve également l’un des vieux alliés des tortues : Casey Jones. Vous l’aurez compris, on reprend tous les bons éléments et on arrête d’infantiliser la série. Fini l’humour potache de Michaellangelo. Je peux vous affirmer, objectivement cette fois-ci, qu’il s’agit d’un excellent comics. J’oubliais presque l’absence de Shredder (enfin pas dans ce numéro???), mais une ombre plane au loin, le mystérieux général Grang…

Ah si, petit détail, les tortues ninja n’ont pas des bandeaux de couleurs différentes. Ils ont tous la même couleur. Si on peut se faire surprendre au début, il est vrai que dans la première version les tortues ninja avaient toutes des bandeaux rouges. La couleur n’est arrivée qu’avec le dessin animé et surtout tout le merchandising (figurines, déguisement…). Donc fini le mercantilisme, retour aux vraies valeurs. Pour notre plus grand plaisir.

Je vous l’avais dis au début de l’article, 2012 est le grand retour des tortues ninjas puisqu’en septembre prochain Nickelodeon lance une nouvelle série animée sur nos petits écrans. De même, du côté des salles obscures, fin 2012 début 2013, les 4 chevaliers d’écailles feront leur retour. Donc plein de questions restent en suspend mais j’espère qu’ils ne nous feront pas un film aussi kitch que dans les années 90. Enfin, un seul visuel a percé (Voir ci-dessous).

Et si vous aviez 3 Souhaits…

Et si vous aviez 3 souhaits…

Qui n’a pas rêvé d’avoir la lampe magique d’Aladin pour avoir la chance en 3 vœux de changer sa vie ???

Mathieu Gabella le scénariste de  » La Licorne  » chez Delcourt (série indispensable, le tome 4 et fin de la série sort en Mars, pour info), revisite avec un savoir-faire les légendes des milles et une nuits. Comme dans « La Licorne », Mathieu Gabella a trouvé en Paolo Martinello un dessinateur de génie. A travers un décor à couper le souffle et des personnages très vivants grâce au dessin dynamique, ce duo nous raconte l’histoire de l’homme que l’on nomme le Kabyle…

Le kabyle a été recueilli tout petit par une bande d’assassins qui l’ont sauvé de la mort, grandissant à leurs côtés, il deviendra vite l’un des leurs. Mais bien qu’il devient l’un des assassins le plus efficace en grandissant, il pose un peu trop de questions. Et son maître le chef des assassins va lui demander l’ultime sacrifice face à son ennemi juré le grand sultan Saladin. Si sa vie d’humain s’arrête à ce moment-là, il renaîtra mais en tant que Djinn et il se devra d’exécuter 3 souhaits pour ses ennemis de toujours avant d’être libéré. En devenant Djinn, il ouvrira les yeux sur l’envers du  décor dans lequel il a grandi et découvrira des vérités sur des personnages de légendes tel qu’Ali-Baba, Aladin, Sinbad ou encore Shéhérazade…

En reprenant de nombreux codes de l’héroic fantaisy et de l’univers des Milles et Une Nuits, les auteurs nous offrent une histoire originale et bluffante. Pour les gens qui resteraient sceptiques, la série sera en seulement 3 albums. Alors sur un tapis volant, à dos de chameau ou à dos de Phénix laissez-vous embarquer dans cette aventure.

3 nouveautés, 3 mangas, 3 genres différents… mais 1 surtout qui sort du lot: Punpun!

Pour ce début 2012, je reconnais que je mets en avant le manga, mais c’est uniquement pour continuer à vous ouvrir d’autres voies de lectures, tout comme Walking Dead a amené un nouveau lectorat vers le comics, Les Gouttes de Dieu, Bride Stories ou encore Pluto ont fait de même ces derniers temps pour la BD nippone. Bonne nuit Punpun est de ces histoires insolites qui pourront rendre curieux plus d’un lecteur, mais sachons maintenir le suspens, je le chroniquerai en dernier, bon juste un petit visuel alors:

Mon dieu que de jaune, en voilà une belle collection qui se repère de loin sur l’étagère, et peut-être même dans le noir, je n’ai pas essayé. Tous les albums auront une couleur bien distincte, mais ce n’est pas ça qui fait l’originalité de la série.

 

Bon, y- a-t-il une raison particulière à voir débarquer des Westerns à la sauce nippone en ce début d’année ? Toujours est-il qu’après Peace Maker, nous avons le droit à The Arms Peddler, de Kyoichi Nanatsuki au scénario et Night Owl au dessin publié par Ki-oon pour la France.

Ne soyez pas étonnés, cette histoire se déroule dans un contexte mélangeant allégrement les genres : pour le côté S.F., il y a quelques traces des vestiges de notre civilisation ou équivalante : quelques antennes satellites géantes éparses au sol çà et là, la cargaison d’armes de notre marchande itinérante est issue des dépôts découverts ensevelis après un cataclysme (apparement cela a dû nous pêter à la g….e). Comme dans Mad Max ou encore Hokuto No Ken et autres mondes survivants, nous avons droit à nos bandes de pillards se déplaçant en véhicules motorisés sur-armés, de flingues cotoyant les arbalètes, le tout manipulés par des hommes tous plus patibulaires les uns que les autres avec une prédilection pour deux tendances capilaires, c’est crâne rasé ou chevelure hirsute.

Les amateurs d’Héroîc Fantasy ne seront pas en reste, on y cotoie nécromanciens et autres zombies associés, créatures mi-homme mi-bête, légendes guerrières et dogme chevaleresque.

Nous allons suivre deux personnages principaux, Sona Yuki, un enfant seul survivant du massacre de sa famille, qui se voit offrir une gorgée d’eau salvatrice, mais fatale dans le sens où lorsque l’on vous sauve la vie, elle appartient dorénavant à celui ou celle qui a fait le geste. En l’occurence Garami, marchande d’armes, personnage empli de mystère et de morale douteuse de prime abord, Sona va donc parcourir les paysages dévastés, au service de cette femme avec pour seul but de se venger du chef  des bandits responsables de la mort de ses parents : Hydra.

 Les histoires se succèderont, plusieurs petits récits permettant toujours de vous dévoiler au fur et à mesure des indices sur la personnalité troublante de Garami.

Dans chaque tome, on aura le droit à deux ou trois histoires, avec bien sûr une fin à vous laisser en haleine et avide de savoir ce qui va suivre.

The Arms Peddler est peut-être un chouïa violent (on a vu pire), mais avec ses petits côtés moralisateurs et nobles d’esprit, mais c’est le genre d’histoire à la Cowboy Bebop ou Trigun.

Un tome paru, le deuxième sortira mi-avril.

 

Le manga suivant est déjà un poil plus amoral et légèrement, mais très légèrement, plus trash. Je vous présente: Waltz.

Il est publié par Kurokawa, et les auteurs: Kotaro Isaka & Megumi Osuga.

Le jeune protagoniste de notre histoire est tellement désabusé, qu’il en a même décidé d’oublier son nom, pour ce que cela sert selon lui, depuis l’école il est en marge, l’imminence et l’impartialité de la mort ne lui conférant aucun désir autre que l’immédiateté du moment et l’intensité des émotions.

Avec un caractère pareil, on se doute vite que son nombre d’amis avoisine le zéro, et ses relations professionnelles en tant que tueur à gage laissent également à désirer, son caractère impulsif le poussant à éliminer le commanditaire en même tant que la cible lorsque vous ouvrez les premières pages du manga.

Mais, car il faut un « mais », dans sa difficulté de survivre au quotidien, un personnage énigmatique (encore un!? c’est dingue le nombre de personnages énigmatiques que l’on trouve dans ce genre d’histoires) va venir lui faire « une offre qu’il ne pourra pas refuser ».

Il s’en suit un test d’aptitudes à la Nikita, avec le même genre de petites difficultés surprises de dernière minute. on y retrouve le cynisme d’un Hellsing, un bon petit manga pour public perverti.

Revenons à notre Punpun, voulez-vous.

 

Que vous dire, si ce n’est que je compte vous donner envie de le lire sans vous en dire de trop pour garder un maximum d’impact. Tiens, une deuxième couverture peut-être

Les infos de base:

L’auteur, Inio Asano.

Le titre, Bonne nuit Punpun.

L’éditeur qui fait le pari de croire en l’acceuil que le lectorat français peut lui faire, Kana (dans la collection Big).

Les idées idiotes qui peuvent parfois vous pousser à commencer à lire un livre plutôt qu’un autre, le titre. Je reconnais que Bonne nuit Punpun, ça claque bien quand même, entraînez-vous à voix haute un peu, chez vous, au bureau, entre amis ou en famille, des après-midis de folie en perspective.

Si vous avez vu le film d’animation Mindgame, et que vous l’avez aimé, je ne saurais que trop vous le conseiller, ce manga est un mélange savoureux de dessins différents, de changements de rythme très tranchés, des scènes de vie du quotidien agrémentées de la vision débordante d’imagination d’un enfant.

Punpun, ne parle pas, tout du moins il s’exprime, les personnages reprennent ses paroles, mais le lecteur n’est pas autorisé à les lire, encore moins les entendre. Lui et sa famille sont dessinés sous cette forme d’oiseau au trait très simplifié, en opposition avec les surenchères de détails de certains passages.

C’est le quotidien d’un enfant, ses questionnements, ses références, son microcosme et ses rêves.

Quoi de plus normal que de retrouver des clins d’oeil à Dragon Ball.

Ces fameux plans sur les lignes électriques que les japonais affectionnent.

Les copains, les filles, la famille, l’école… tout se succède autour de Punpun, tout ce qui marquera la mémoire de punpun pour la vie.

De plus, les deux premiers tomes sont parus en même tant, deux fois plus de Punpun.

 

 

Bonne lecture!